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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 15:50

Dis-moi petite, sais-tu que la passion se ressent et se vit,

Elle ne se créée, ne se simule, ne se conditionne…

Toi qui est si passionnée, pourquoi ne te satisfais-tu pas de la passion qui t’habite et t’anime ?

Les montagnes, les nuages, les eaux, les sourires, les odeurs, les sons, les mots, les belles âmes…

Tant de sources et pourtant, tu es toujours présente le visage humide les paumes aux genoux, le regard baissé et continuellement blessée.

Je sais que tu essaies de me suivre, tu feintes la force et relève la tête trop lourde.

 

Je pensais te guérir, ton visage entre mes mains, ma main passant dans tes cheveux, tu n’as plus de raisons d’avoir peur ça ira…

Ne désespère pas, ta peine te nourrit, vois, ça ira…

Arrête de penser que ça se reproduira, aies foi et souviens toi que la foi est plus forte que tout !

Cette foi que tu ne connaissais pas, laisse-moi te la transmettre.

N’évite plus les miroirs, ne reste plus dans le noir.

 

Je sais que tu existes, je ne veux pas que tu disparaisses, je veux qu’on puisse vivre ensemble et que tu crois en ce que je crois aujourd’hui…

Tu es fataliste tandis que je suis optimiste, seulement je te connais mieux que quiconque et je sais qu’une part de rêve bien qu’entachée a toujours existé en toi.

Je ressens ta peine et elle m’affaiblit quand je gravis.

Ta colère me frappe dès que je baisse ma garde,

Si les aléas me détournent, ils m’affaiblissent et c’est elle, colère, qui prend place, elle me possède me contrôle et me fait mal…

 

Ils ne te connaissent pas, mais lui et moi sommes là pour te relever et panser tes blessures.

Non, tu ne le méritais pas, oui c’était injuste, mais c’est fini.

Vois ce qui t’attend, ce qui fut t’a fait, mais tu n’en es pas prisonnière.

Je ne t’accuse pas, mais je ne peux avancer si j’entends tes sanglots et ressens ton irascibilité.

 

M’en voudrais-tu de ne pas t’aimer… ? Pardonne-moi… J’essaie…

J’ai conscience que je suis dure avec toi et que je n’arrive pas à te voir belle, à te voir forte, à te voir saine.

Mais comprends-moi toi aussi, je te perçois comme on t’a défini depuis que je te connais.

Si on a que ce qu’on mérite comment avoir un avis positif sur toi, ton impuissance…

Parfois j’ai de la peine pour ce que tu as traversé, parfois cette peine se transforme en colère, celle que tu me transmets…

 

Pardonne-moi de t’appeler « démon » je te promets de faire mon possible pour ne plus te percevoir comme tel…

Je vais prendre soin de toi, bien que je ne sache pas comment faire, je le veux… Il n’est pas loin ne t’inquiète pas. Il m’a fait prendre conscience que j’étais trop rude avec toi et que tu avais assez souffert pour que je te flagelle et t’accuse de mon incapacité à prendre du recul dans certaines situations… Je vais accepter qu’il faille du temps, patienter et être forte pour que la paix règne.

 J’aimerais te dire « donne-moi de ta peine » pour ne plus la porter seule mais nous ne sommes qu’une.

Je te dirais donc qu’il faut que tu me croies quand je te dis que comprendre le sens aide à comprendre les conséquences.

Tu n’es qu’une enfant qui a vécu des choses sans en connaître le sens et sans savoir évaluer ta part de responsabilité.

 « Prends de mes connaissances, donne du sens et libères-toi de ces croyances, nous avons le droit au bonheur. Comprends, maîtrise, agis, vis…».

 

Le mercredi 21 mai 2014

 

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